Version originale de l’article traduit ci-dessous : <A 25-Year Partnership>
Cette traduction n’a pas la prétention d’être parfaite son traducteur ne parlant pas l’anglais.

16 février 2003
25 ans de collaboration : Le DNS (Deep Space Network) continue à ce jour à fournir le lien vital entre nous et les sondes Voyager 1 et 2.

Carte des missions interstellaires Voyager.
(Crédit Nasa©)

Le réseau « espace profond » (DNS – Deep Space Network) continue journellement ces liaisons avec les si éloignées sondes Voyager 1 et Voyager 2.
En moyenne, les satellites géants de suivi du DNS consacrent 12 heures d’activité par jour à chacune des deux sondes.
Les deux sondes sont si éloignées de la Terre que la plus large des antennes du DNS, c’est à dire celle de 70 mètres (230 pieds de diamètre), est nécessaire à l’envoi de commande et ceci avec l’appui d’un émetteur S_Band de 20 Kwatt.
En comparaisons, la plupart des émetteurs AM-FM utilisent 5 fois moins de puissance.

Les sondes Voyager ont maintenant atteint une distance si grande que la plus petite antenne du DNS, 34 mètres de diamètre, n’est plus capable d’envoyer de séquences d’instruction ou de commandes vers l’une ou l’autre.

Canberra Australie
La station 43 (70 mètres - 230 pieds de diamètre)
Une des trois antennes de 70 mètres du DNS
(Crédit Nasa©)

Les commandes (ou séquences de commandes) transmises sont utilisées pour configurer les sondes dans de nombreux modes opératoires.
Elles permettent de leur indiquer quand elles doivent recueillir ou encore transmettre leurs moissons de données scientifiques vers la Terre.
Bien que le puissant émetteur de 20 Kwatt du DNS soit utilisé pour la transmission vers chaque sonde, le temps mis pour les atteindre rend le signal extrêmement faible.
Ceci étant du au fait que le signal doit parcourir des millions de millions de miles d’espace avant d’atteindre chacune des sondes.

Mais de combien les sondes Voyager sont-elles éloignées de la Terre ?
La réponse prend la forme de miles ou de kilomètres… et ceci en milliards de miles ou de kilomètres.
Pour rendre différemment cette distance, un signal de commande envoyé d’une des antennes du DNS et voyageant à la vitesse de la lumière vers Voyager 1 met 11 heures 38 minutes pour atteindre les éléments de réception de cette sonde.
Par comparaison, l’envoie d’un signal vers la planète Mars, une commande vers la sonde Global Mars Surveyor par exemple, ne mettra que 15 minutes.

Un signal de commande voyageant vers Voyager 2 fera un voyage un peu plus court, une transmission mettra seulement 9 heures et 17 minutes pour atteindre les éléments de réception de cette sonde.

Comme ces deux sondes explorent des régions inconnues de notre système solaire les antennes et les équipes du DNS continuent à fournir un lien vital vers la Terre. Voyager 1 et 2 en continuant à rechercher la zone d’influence de notre soleil amplifient les connaissances des équipes du DNS.

Aussi impressionnant que cela puisse paraître, deux hommes suffisent à maintenir ces sondes opérationnelles et aussi bien portantes que possible bien que si loin de chez elles.
Mais ce qui est bien plus impressionnant c’est que ces deux vaisseaux spatiaux restent en relativement bon état après 25 ans dans l’espace.

La très grande qualité de réception et de pointage des antennes du DNS permettent de continuer au sondes Voyager de nous envoyer de nouvelles et inédites données scientifiques en provenance des espaces lointains qu’elles traversent.
Chaque transmission du DNS vers Voyager 2 a rendu banal quelque chose qui est en fait plutôt du domaine de l’impossible. Par comparaison les chances qu’un signal transmis vers Voyager atteigne la fenêtre de réception de cette sonde et à peu près la même que la frappe d’une balle de baseball au travers de milliers de miles d’océan afin de passer au travers du hublot d’un bateau croisant dans les parages.

Dans le futur, ce record de distance augmentant, le DNS envisage la mise en place de nouvelles techniques afin de maintenir les communications avec les deux sondes.
La combinaison de plusieurs antennes, dans un futur pas si éloigné, sera peut-être nécessaire à la réception du faible signal.Le DNS a déjà employé ce système à l’usage de Voyager 2.
Quand celle-ci dépassa Neptune, dans les confins de notre système solaire, le DNS augmenta la quantité de données collectées en couplant ces antennes et en utilisant la technique d’analyse de signaux combinés.


16 février 2003

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